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100lux
DU 13 AU 19 NOVEMBRE
Rassembler les sphères de la culture hip-hop
Conférences, soirées, ateliers, battles …
Le Festival 100lux, qui aura lieu du 13 au 19 novembre, vise cette année à élargir son public, mais aussi à rassembler différentes communautés de la culture hip-hop.
Pour cette 11e édition, la musique et tout ce qui l’entoure seront mis de l’avant, mais aussi des styles de danse inusités pour l’organisme comme l’électro
Enfin, deux événements d’envergure clôtureront le festival :
📍Vendredi 17 novembre, avec les artistes de renom TALIB KWELI, JESSICA CARE MOOR, et HYA .
📍Dimanche 19 novembre, pour un battle de street dance + beatmaker
"Pour nous, le festival est une porte d’entrée pour le grand public, pour rendre visible ce que fait la communauté du streetdance toute l’année " explique Axelle Munezero , la cofondatrice de 100lux, artiste établie et reconnue à travers le monde, et directrice artistique du festival.
En effet, l’idée d’un festival a fait partie des premières initiatives lors de la création de 100lux en 2012 par Axelle Munezero et Martine Bureau.
"100lux, c’est fait par et pour les streetdancers"
Nous offrons à la fois un espace, où on propose des événements toute l’année, des lieux pour se rencontrer, pour danser, s’entrainer, mais nous sommes aussi un organisme qui vise à faire la promotion des artistes de streetdance donc organiser un festival était tout naturel" poursuit la cofondatrice
Au départ, le festival 100lux était autoproduit, et au fil des années, des partenariats se sont crées, notamment avec la 5e salle de la Place des arts
"On tisse aussi beaucoup de liens avec les différentes communautés de la culture hip-hop, plusieurs collectif" ajoute Mme Munezero.
Cette année, le festival se déroule sur une semaine, du 13 au 19 novembre et propose une série d’événements gratuits, qui auront lieu à l’Espace sans Luxe.
"C’est chez nous, c’est la maison. Quand tu rentres à l’Espace, tu fais partie de l’événement", explique-t-elle.
Pour la programmation gratuite, Axelle Munezero et Christina Paquette, codirectrice de 100lux et du festival, s’entourent d’acteurs de la communauté hip-hop et leur laisse carte blanche pour devenir les directeurs artistiques d’une soirée.
"Notre but, c’est de mettre en lumière les différentes manières par lesquelles les artistes de streetdance s’épanouissent.Oui, il y a la création chorégraphique, mais pas seulement, il y a aussi la création d’événements, de battle, d’ateliers, de conférences, etc.
Dans notre monde, la personne qui initie l’événement met sa couleur dans tous les choix, de l’ambiance musicale, en passant par le spacing de la salle, les invités, etc, donc il y a un crédit artistique aux événements", développe Mme Munezero.
Par exemple, le 16 novembre,à l’Espace sans Luxe, aura lieu l’événement "Blossom ",une soirée où les femmes du streetdance seront mises à l’honneur, avec Gaëlle Fabre, Joselande Josué et Moohysha Parvelus en directrices artistiques.
"C’est la nouvelle génération, elles sont hyper inspirantes. Ça nous montre à quel point les jeunes ont de l’ambition et ont aussi envie de contribuer à la communauté. C’est beau à voir ", pense Axelle Munezero.
Parmi les nouveautés cette année, une soirée dédiée au style de danse électro sera aussi mise de l’avant. "C’est une communauté qu’on a accueil il y a deux ans et qui s’est beaucoup développée, qui a fait un travail important pour faire vivre ses membres donc on a voulu les intégrer au festival", continue la directrice artistique.
Lors des événements gratuits, l’organisme 100lux espère amener le public vers la communauté du streetdance. Les deux événements en salle cherchent quant à eu à aller vers le public.
Deux événements majeurs, pour la communauté, et le grand public
"Cette année, on a voulu mettre en valeur toutes les facettes qu’il y a autour du streetdance, notamment la musique, la poésie, le beatmaking, mais aussi focaliser, pour le 50e anniversaire du hip-hop, sur l’enracinement dans la culture afro-américaine", raconte Axelle Munezero.
Ainsi pour cette 11e édition, le festival 100lux présente deux événements hors de ses murs, en salle, et payants, à Montréal. Le premier, "Black Moving", qui aura lieu le 17 novembre, au Ausgang Plaza.
"Parfois, on oublie ou on ne met pas en valeur que le hip-hop est une culture afro-américaine alors on trouvait important de parler de cette expérience afro-américaine à travers les yeux de trois artistes afrodescendants, dont deux Américains. Black Moving, ce n’est pas juste une soirée pour parler. Souvent, on comprend un concept en le faisant, en l’expérimentant. C’est ce qu’on a cherché à créer avec cet événement ", dévoile la directrice artistique du festival. Ainsi, la soirée se déroulera en trois étapes :
Tout d’abord, une performance de streedance et de poésie avec le poppeur montréalais HYA, reconnu à l’international, et la poétesse américaine Jessica Care Moore, ensuite un panel avec les trois artistes invités, à savoir Jessica Care Moore, HYA et le célèbre rappeur Talib Kweli.
Au programme, discussion autour de l’art, de la culture hip-hop et de leur parcours professionnel.
Enfin, la troisième partie de la soirée se fera aux sons de Talib Kweli. « Cest une tradition très frondescente de célébrer dans le mouvement, dit Mme Munezero.
Pour nous, avoir Talib Kweli avec nous, c’est majeur. C’est un pionnier du hip-hop, ça nous rappelle le 50e anniversaire, mais aussi le fait de mettre un précurseur dans la même salle que les danseurs et que nous, notre communauté, ça permet qu’il apporte toute son expérience! Il a un impact sur sa communauté, mais aussi à travers le monde, c’est inspirant et ça rappelle que c’est aussi la réalité. C’est là aussi où on veut aller nous! C’est un peu notre héros ! "
Le deuxième événement de grande ampleur, "IN.TER.TWINE" se tiendra à la 5e salle de la Place des arts le 19 novembre. Au programme, un battle 2 contre 2 où les équipes sont formées d’un danseur et d’un beatmaker.
"Les DJ et la musique sont une grosse partie du streetdance. Ils vont définir l’ambiance d’une soirée, ils sont les chefs d’orchestre. Alors on a voulu faire le pont entre la musique et la danse et permettre une soirée d’exploration entre les deux. On a bâti des duos, streetdancer et beatmaker qui ont eu une courte résidence pour se parler, trouver des idées ensemble, travailler. Pour cette soirée, on ne voulait pas que le DJ soit simplement en arrière. Au contraire, il va être au même niveau que le danseur", élabore-t-elle.
Chaque année, les événements à l’Espace sans luxe sont complets. Pour cette édition, Axelle Munezero, Christina Paquette et l’équipe de production derrière, à savoir cinq personnes, ainsi que la dizaine de bénévoles impliqués, espèrent la même chose, et même plus, notamment dans les deux événements payants qui peuvent accueillir chacun autour de 300 personnes. « Parfois, ça peut avoir l’air intimidant le streetdance, on a l’impression que c’est politique des fois ce qu’on fait, conclut Axelle Munezero. Mais à la fin de la journée, on fait ça pour mieux se comprendre et pour apprécier de l’art de chacun. On souhaite que le public vienne à notre rencontre, pour qu’il voie qu’on est super accueillant et que tout le monde peut trouver sa place".
Journaliste : Léa VIllalba
Présidente de l'AJIQ
Journaliste - Léa VILLALBA
Lundi 13 novembre 2023
Présidente de l'AJIQ
Lundi 13 Novembre 2023
BILLETERIE INTERTWINE
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RASSEMBLEUR À MONTRÉAL